Voici un tour de la discipline plus ou moins complet, il n’a pas pour but de vous rendre autonome, mais de vous aider dans votre première approche. Tout ce qui suit sera traité dans le temps avec des tutoriels (cela dépend de la motivation et du temps libre)
Si je pouvais tout résumer en une phrase, d’après mon expérience, voici celle que je choisirais:
Ne jamais finir sur un doute! Si vous doutez, c’est que votre instinct vous rappel à l’ordre, suivez le!!! L’instinct, est pour moi, le meilleur remède contre les problèmes.
La Slackline et ses variantes
La Slackline ou Slack (sangle lâche/molle) est une discipline d’équilibre dynamique s’apparentant fortement au funambulisme.
Mais elle s’en distingue cependant clairement par l’utilisation d’une sangle ayant un degré d’élasticité, tissée en Polyester/polyamide/dyneema/Velcran/… ainsi que par l’absence d’un balancier. Ici seul votre corps servira pour tenir !
La sangle utilisée (aussi appelée Slackline ou Slack), est tendue entre deux ancrages (allant du simple arbre aux points de canyoning/escalade) à l’aide d’un système de tension.
Il n’y a pas de limite de terrains de jeux, une Slack peut très bien être posée en milieu naturel/urbain, voire en intérieur. Cette polyvalence a joué un rôle significatif dans l’essor de la slackline, encourageant le pratiquant à adapter la discipline selon son imagination et le lieu (highline, waterline, longline…).
L’utilisation d’une sangle de nature élastique et dynamique permet, en plus de progresser en équilibre, de réaliser d’innombrables figures utilisant le rebond, ce qui la rapproche d’un trampoline long et étroit.
Mais elle s’en distingue cependant clairement par l’utilisation d’une sangle ayant un degré d’élasticité, tissée en Polyester/polyamide/dyneema/Velcran/… ainsi que par l’absence d’un balancier. Ici seul votre corps servira pour tenir !
La sangle utilisée (aussi appelée Slackline ou Slack), est tendue entre deux ancrages (allant du simple arbre aux points de canyoning/escalade) à l’aide d’un système de tension.
Il n’y a pas de limite de terrains de jeux, une Slack peut très bien être posée en milieu naturel/urbain, voire en intérieur. Cette polyvalence a joué un rôle significatif dans l’essor de la slackline, encourageant le pratiquant à adapter la discipline selon son imagination et le lieu (highline, waterline, longline…).
L’utilisation d’une sangle de nature élastique et dynamique permet, en plus de progresser en équilibre, de réaliser d’innombrables figures utilisant le rebond, ce qui la rapproche d’un trampoline long et étroit.
Evidément, comme tout sport, la pratique sur des jours/semaines/années, permet d’évoluer et de gagner en aisance.
C’est avant tout un sport de concentration qui demande persévérance, patience et passion (on aime ou pas).
La shortline (« short » pour « court » en anglais) est la première version accible pour un débutant. C’est de ce fait la pratique la plus accessible et la plus connue du grand public. Elle s’effectue sur une sangle de longueur limitée (de 15 à 25 mètres environ), souvent près du sol (de 30 à 60 cm environ).
La pratique de la trickline (« trick » pour « figure » en anglais) consiste à réaliser des figures, en équilibre sur la slackline : demi-tour, tour complet, position assise, allongée, grand écart, surf…
Bien que les figures dynamiques soient les plus impressionnantes, les figures statiques demandent autant sinon plus de dextérité et d’équilibre.
Bien que les figures dynamiques soient les plus impressionnantes, les figures statiques demandent autant sinon plus de dextérité et d’équilibre.
La Jumpline (« jump » qui signifie « saut » en anglais) est une variante de la trickline. Elle consiste spécialement à la réalisation de sauts acrobatiques. On utilise des sangles de faible élasticité, ce qui permet le rebond au lieu de l’absorber. Les sangles vont de 2,5 cm à 5 cm de largeur. Les 5 cm étant les plus appréciées, même si plus traumatisantes pour le dos.
Le terme « long » laisse peu de doute, le principe est logiquement la traversée d’immenses distances. On évoque très souvent le terme de Longline dès que la longueur titille les 50 m. Cette pratique grandissant à un rythme effréné, il n’y a pas de longueur maximale admise et il n’y en aura surement jamais. L’évolution du matériel alliée à l’évolution de la pratique permet aujourd’hui à certains slackeurs de dépasser les 600 m…
C’est surement une des variantes qui demande le plus de pratique. En effet, les forces en jeu (la tension de la sangle) deviennent plus importantes, et l’instabilité ressentie est proportionnelle à la flèche. Cette flèche oblige, en fonction de la tension dans la slackline et de sa longueur, de monter des Longlines de plus en plus hautes. Ainsi, certaines Longlines peuvent être ancrées à plus de deux mètres de hauteur.
La difficulté ressentie par les pratiquants est proportionnelle à la longueur de la ligne. Faire dix traversées d’une ligne de 10 m sans poser le pied au sol est bien plus simple qu’une seule ligne de 100 m.
C’est surement une des variantes qui demande le plus de pratique. En effet, les forces en jeu (la tension de la sangle) deviennent plus importantes, et l’instabilité ressentie est proportionnelle à la flèche. Cette flèche oblige, en fonction de la tension dans la slackline et de sa longueur, de monter des Longlines de plus en plus hautes. Ainsi, certaines Longlines peuvent être ancrées à plus de deux mètres de hauteur.
La difficulté ressentie par les pratiquants est proportionnelle à la longueur de la ligne. Faire dix traversées d’une ligne de 10 m sans poser le pied au sol est bien plus simple qu’une seule ligne de 100 m.
La Highline (« High » qui signifie « haut » en anglais) s’intéresse à la traversée vertigineuse de la Slackline (jusqu’à plusieurs centaines de mètres). On parle de Highline dès l’instant où la traversée nécessite d’être assuré pour éviter la mort lors d’une chute.
La pratique de la Highline est une des plus belles variantes, tout en étant la plus éprouvante. Durant une session, 2 essais peuvent suffirent pour vous vider durant le reste de la journée (adrénaline). L’installation d’une ligne peut prendre une journée, et est souvent vue comme un défi!
Les amoureux de cette façon de Slacker, voir de vivre cherchent toujours des lieux sublimes à immortaliser à leurs manières.
Évidement, seules les personnes confirmées peuvent se lancer dans cette aventure, ou du moins, il faudra impérativement être encadré par des connaisseurs.
Un accident est très vite arrivé si cela est pris à la rigolade…
La pratique de la Highline est une des plus belles variantes, tout en étant la plus éprouvante. Durant une session, 2 essais peuvent suffirent pour vous vider durant le reste de la journée (adrénaline). L’installation d’une ligne peut prendre une journée, et est souvent vue comme un défi!
Les amoureux de cette façon de Slacker, voir de vivre cherchent toujours des lieux sublimes à immortaliser à leurs manières.
Évidement, seules les personnes confirmées peuvent se lancer dans cette aventure, ou du moins, il faudra impérativement être encadré par des connaisseurs.
Un accident est très vite arrivé si cela est pris à la rigolade…
La Treeline (de tree qui signifie « arbre » en anglais) est une variante de la Highline. Elle permet de s’évader dans les arbres en attachant la Slackline dans les hauts des arbres.
Très appréciée car plus simple d’accès, elle permet vraiment de faire communion avec nos amis les arbres !
Très appréciée car plus simple d’accès, elle permet vraiment de faire communion avec nos amis les arbres !
La pratique de la Waterline (de l’anglais water qui signifie « eau ») s’effectue en tendant une Slackline au-dessus d’un cours d’eau (mer/lac/étang/bassin…). Il faut alors veiller à ce que la profondeur de l’eau traversée soit suffisante en tout point et sans obstacle dangereux (rochers/racines/branches d’arbre…). Cette pratique est très appréciée en été et permet de combiner baignade et Slackline. Elle est aussi parfaite comme entraînement à la Highline car des contraintes supplémentaires apparaissent: les repères visuels sont en effet mouvants et il est impossible de prendre appui au sol pour les départs.
Cette variante est surement la plus esthétique avec les bassins et cascades de La Réunion, mais aussi la plus drôle ! De plus, elle permet de tenter des figures sans risques majeures.
Cette variante est surement la plus esthétique avec les bassins et cascades de La Réunion, mais aussi la plus drôle ! De plus, elle permet de tenter des figures sans risques majeures.
La pratique de la Rodéoline, ou rodéo, est inspirée de la pratique du funambulisme sur corde molle. Il s’agit de marcher sur une Slackline détendue, dont la flèche peut varier de un à plusieurs mètres, et dont la longueur n’a pas de limites (le terrain limite la longueur). L’élasticité de la sangle n’est alors qu’une faible sensation, c’est la mollesse de la sangle qui détermine la difficulté de l’exercice. Aucun système de tension n’est alors requis.
Elle est parfaite pour les petits budgets et permet un entrainement très poussé !
Elle est parfaite pour les petits budgets et permet un entrainement très poussé !
La Blindline (de « blind » qui signifie « aveugle » en anglais) est la pratique de la Slackline en aveugle. Ce n’est pas une discipline à part entière telle que la Higline ou la Waterline mais plutôt un défi qui peut être pratiqué sur tout type de ligne, et qui demande beaucoup de maîtrise, la vision étant importante dans la gestion de l’équilibre.
Il s’agit d’un bon entraînement à la Waterline et à la Highline, car ces disciplines nécessitent de se fier à des repères visuels mouvants, absents ou différents des repères visuels habituels que sont le sol ou l’horizon.
Il s’agit d’un bon entraînement à la Waterline et à la Highline, car ces disciplines nécessitent de se fier à des repères visuels mouvants, absents ou différents des repères visuels habituels que sont le sol ou l’horizon.
Lorsque l’adjective « Space » est rajouté, tout ce complique ! L’idée est d’attacher plusieurs Slacklines entres elles. Les installations les plus impressionnantes et les plus techniques sont dans cette catégorie.
Cela permet d’exploiter certains sites qui ne le peuvent autrement, mais en contre partie, tout change : la difficulté, les repères, la matériel requis, les connaissances…
Cela permet d’exploiter certains sites qui ne le peuvent autrement, mais en contre partie, tout change : la difficulté, les repères, la matériel requis, les connaissances…
Les Ancrages
Les ancrages (pour ancrer une Slackline donc), bien que simples à première vue, sont très variés et détiennent quelques subtilités. L’ancrage constitue le point névralgique d’une installation en Slackline et ne doit jamais être négligé.
L’avantage indéniable de la Slackline est son terrain de jeu! Vous pouvez vous ancrer partout, quelque soit le site, car il existera toujours une méthode.
Pour les débutants, les arbres seront la meilleure solution, puis avec l’expérience, l’évolution vers d’autres types d’ancrage pourra suivre.
La liste qui suit n’est pas exhaustive, mais traite des principaux.
Les arbres font partis des ancrages les plus connus en Slackline! Ils sont les plus rependus (pour combien de temps encore?…), les plus faciles à trouver ainsi qu’à utiliser. Il n’existe pas de diamètre type, plus celui ci sera gros, mieux cela sera. Évidement, en dehors d’essences particulières, il ne serait pas très malin d’utiliser des troncs inférieurs à 20cm de diamètre pour des lignes allant de moyennes et longues… Un méthode simple consiste, en dehors de l’instinct, à surveiller que le feuillage et le tronc ne bougent pas ou très peu lorsque vous évoluez sur la Slackline (pour la TREELINE, l’arbre NE DOIT PAS BOUGER DU TOUT, exception atypique des cocotiers). Les arbres en mauvaises santés (sonnant creux/pourri/mal ancré/Sec…) devront être évités.
Que cela soit en extérieur ou en intérieur, les constructions humaines reposent souvent sur des colonnes. Pourquoi ne pas s’en servir alors? Elles sont très résistantes et peuvent être utilisées comme des arbres! Attention tout de même de s’assurer qu’elles supporteront la charge! Elles ont une fonction bien précise, un axe et un mode travail (axe verticale, horizontale? Travail en cisaillement/torsion/compression/étirement…?). N’oubliez pas qu’en utilisant des bien public sans autorisations, vous pouvez être hors la loi, donc, il est bon de bien se renseigner pour certains site.
Les poteaux (Métal et bois) sont très apparentés aux Colonnes. Ils sont généralement enfouis dans le sol, et enrobés par du béton à leur bases. Les mairies peuvent en faire poser pour créer des « parcs » de Slackline. Ils peuvent aussi apparaitre sur la plage. Si vous comptez en installer chez vous ou sur un site, prenez en compte l’effet de levier… En gros, plus vous tendrez haut et fort, plus vous devrez enfouir et lester votre poteau. Les poteaux de gymnase peuvent aussi être utilisés, mais avec précaution.
Cette méthode sert surtout à surélever la Slackline, ce n’est donc pas un ancrage à proprement parler, mais plus un complément. Elle peut être en Bambou/bois/métal/béton/pierre et est souvent de fabrication artisanale. Des boites proposes des kits mais il est plus judicieux de les fabriquer. Cette structure est très souvent couplée aux pieux et à la technique du « Dead man ».
En utilisant des pieux en acier dans la Terre pour ancrer votre slackline, vous devenez nomade! Ils sont enfoncés de force plus ou moins profond. Ce type d’installation est long et fatiguant en contre partie… 
La technique « dead man » (ou corp mort) est la moins onéreuse/lourde/compliquée pour créer un ancrage amovible dans le sable ou n’importe quel type de sol trop mou pour l’utilisation de pieux(pour la neige aussi, mais assez rare sur la Réunion).
Un bloc pierre ou de béton peux être entouré d’élingues pour s’ancrer. Si des poignées en acier sont présentes (elles servent au déplacement des blocs) et qu’elles sont en bon état, vous pouvez directement vous ancrer dessus. Ils peuvent aussi tout simplement servir d’ancrage pour votre A-Frame ou Chevalier.
Ces types d’ancrages utilisés en Escalade et Canyoning, deviennent aussi des armes de choix pour la Highline et la Waterline! Bien utilisés, ils permettent un ancrage extrêmement sûr pour la pratique. Leurs utilisations sont combinées avec des techniques de Triangulations (ou égalisations) qui seront réservées aux personnes confirmées.
Pas très connu et surtout très peu répandu, car surtout utilisé par les Club, Les LineFrames permettent de poser une Slackline sur 10m max. Surtout utilisé pour l’initiation, la Trickline, et un peu de Jumpline, ce système est très onéreux et inutile pour un particulier.
Si vous êtes bon en base Jump, que vous avez deux Montgolfières en réserve dans le garage avec des copains pilotes, alors vous pourrez vous en servir comme ancrage pour de la Highline… Mais si, c’est un exemple pour vous dire que tout est possible sur tous types de « terrain ». Une petite vidéo?
Les systèmes de tension
Comme son nom l’indique, le but est de tendre plus ou moins la sangle.
En Slackline, nous utilisons courament 4 principaux systèmes de tensions. Ils ont chacun leurs avantages et inconvénients. Il est souvent question d’un rapport Performances/poids/prix.
Si vous avez vraiment dans l’idée d’évoluer dans ce sport, il est conseillé d’acheter un système de tension de qualité dès le début (bon marché y coûte cher).
Nous utilisons le terme Primitiv pour simplifier le langage, car cela tien à l’utilisation de mousquetons (améliorés ou pas) couplés à une sangle pour tendre. Ce dernier a l’avantage d’être compact et léger, tout en nécessitant peu de matériel. Cependant, il est quelque peu plus fastidieux à installer… Il permet de tendre environ 25m plus ou moins difficilement en fonction du gabarie de la personne.
Le cliquet a commencé à être utilisé avec des sangles de 50mm dans le but de facilité la mise sous tension des slacklines et les rendre ainsi accessibles à un plus grand marché. Aujourd’hui, certains ensembles de base à cliquet se vendent aussi avec des sangles de 25mm. Il est cependant impossible d’appliquer suffisamment de tension sur des sangles dynamiques avec ce système. Le cliquet est principalement utilisé pour installer de courtes slacklines tendues sur lesquelles les gens effectuent des sauts ou figures statiques.
Le palan est un système très performant, très propre, mais très vite limitant… Ici, c’est la force d’une manivelle démultipliée qui permet de ravaler une chaine. Son utilisation doit être obligatoirement couplée avec un Linegripp. Les inconvénients sont le poids, la charge max, la non polyvalence, et surtout qu’il ne peut être laissé en tension sur la slackline.
Nous utilisons des poulies lorsqu’il est question d’installer des lignes plus tendues, plus longues (longlines) ou plus hautes (highlines). Ce système offre un meilleur contrôle sur la tension appliquée sur la slackline. Il est aussi le plus polyvalent, car chaque parties peuvent être utilisée dans d’autres situations. Il s’agit du système de tension le plus efficace, mais aussi le plus onéreux. Il existe plusieurs types de poulies et différentes pièces d’équipement adaptées à ce système de tension avancé.
Les Sangles
La sangle est la partie « ultime » en quelque sorte de notre pratique! Elle représente le choix le plus important, car il faudra prendre en compte sa résistance, son élasticité, et donc sa composition.
Bien que globalement, le principe de fabrication soit identique d’une sangle à l’autre, les quelques différences permettent d’avoir une sensation unique sur chacune des sangles existantes.
D’après l’histoire, la sangle pour l’équilibre serait apparue lorsque des grimpeurs auraient commencé à pratiquer leur équilibre dessus.
Plusieurs personnes confondent la slackline avec le fil de fer. Pourtant, il s’agit de disciplines bien différentes. La principale différence est le type de matériel utilisé. Le fil de fer est statique. Il n’offre presque aucun mouvement, alors que la sangle utilisée en slackline est dynamique et bouge sous les pieds du pratiquant. La slackline est aussi plus facile à installée qu’un fil de fer et se transporte facilement d’un endroit à l’autre, ce qui la rend beaucoup plus accessible.
La sangle tubulaire est creuse, en effet, si vous la pincez comme sur la photo, elle formera un tube. Ce qui la rendra généralement plus élastique qu’une sangle plate.
Elle sera plus dure à tendre mais aussi à utiliser, celle-ci oscille de manière plus importante et en plus saccadé qu’une sangle plate.
Confortable jusqu’à 25m, au delà, celle-ci deviendra une sangle d’entrainement et de défis.
Elle sera plus dure à tendre mais aussi à utiliser, celle-ci oscille de manière plus importante et en plus saccadé qu’une sangle plate.
Confortable jusqu’à 25m, au delà, celle-ci deviendra une sangle d’entrainement et de défis.
La Sangle plate est comme sont non l’indique Plate… C’est la plus utilisé et la plus simple à tendre! C’est aussi la moins cher à produire. Le choix est très varié et sera parfait pour un premier achat! Car elles sont plus résistantes aux erreurs de manips, à l’abrasion, ou tout simplement au temps.
Le principe est simple, vous prenez une sangle plate, vous la mettez dans une tubulaire, et tada, vous obtenez une « threaded line ». Très apprécié dans le monde de la Jumpline, elle sera réservé aux utilisateur intermédiaires et confirmés. Si des boucles cousues sont présentes, il ne faudra pas s’en servir!!
Le polyester est la matière la plus répandue que ce soit pour les corde ou les sangles dans ce milieu (et d’autres). Le prix et sa polyvalence justifie ce choix. Vus n’aurez pas les sangles les plus résistantes, mais les plus économes et les plus durables. Les sangles les plus lourdes, conçues pour l’entrainement pur, sont tissées dans avec cette matière.
Les sangles en polyamide sont très élastiques, elles permettent d’être plus agréable sous le pied. En revanche, leurs grandes élasticités doivent être davantage étirées pour être tendues. Il faut ainsi compter entre 2 et 3 fois plus de longueur à ravaler que pour une sangle en polyester. Il faut avoir cela en tête si l’on souhaite tendre une longline en nylon, afin de ne pas se retrouver avec un mouflage trop court!
Bon, elles existent, mais très rares, et démesurément onéreuses pour vraiment en avoir besoin. Pourquoi un tel discourt?
C’est simple, ce genre de sangle ne pèse rien et possède une rupture de plus 5t minimum, donc plus orienté pour les records ou longues distances! Acheter 50m de ce genre de sangle ne servira à rien et prendre 100m vous coutera plus de 800$…
C’est simple, ce genre de sangle ne pèse rien et possède une rupture de plus 5t minimum, donc plus orienté pour les records ou longues distances! Acheter 50m de ce genre de sangle ne servira à rien et prendre 100m vous coutera plus de 800$…
Ce genre de sangle, comme le titre l’indique, mélange deux matière dans le tissage. Certaines cherchent la légèreté, d’autres renforcent le dynamisme pour la Jumpline.
Évidement, elles ne seront pas données, mais en fonction de sa pratique, peuvent en valoir la peine.
Évidement, elles ne seront pas données, mais en fonction de sa pratique, peuvent en valoir la peine.
Les connecteurs
L’utilisation des connecteurs dans notre domaine n’a rien d’infaisable, mais est plus complexe qu’il n’y parait. Nous ne sommes pas en Escalade ni en Canyoning, de ce fait, les règles changent.
Dans notre pratique, nous utilisons surtout une tension statique et non dynamique. Qu’est ce que ce la veut dire? En escalade, un grimpeur qui tombe donnera une tension dynamique, en Slackline, la tension dans la ligne est statique (très peu dynamique). Il faut comprendre par là que nous n’avons pas de chocs, exception du leash en highline.
De même, cela peut paraitre débile et cher, mais il ne faut pas mélanger ses connecteurs entre les différents sports, et connaitre exactement leurs vécus.
Je ne vais pas expliquer le principe d’un mousqueton, ce serait inutile… Par contre, il est bon de savoir que pour les petites distances sans grandes tensions, ils conviennent. Par contre, ils sont à proscrire, quel que soit la conception, la forme, la résistance, ou encore la matière pour les grandes distances, et encore plus pour les Highlines.
Un mousqueton est utilisé seulement pour une utilisation dynamique (les chocs en escalade par exemple), et non statique (tension continu).
Un mousqueton est utilisé seulement pour une utilisation dynamique (les chocs en escalade par exemple), et non statique (tension continu).
Voici les remplaçant des mousquetons! Fermés et à poids égaux, ils sont deux fois plus résistants, voir plus! Il peuvent servir dans la plupart des situations, mais attention, seulement dans une utilisation statique. Ouverts, ils se plieront tout de suite.
Leurs formes sont très variées, et donc, leurs noms aussi. Chacune des versions remplissent une tache bien définie, il faut précisément connaitre leurs ruptures et domaines d’applications.
Leurs formes sont très variées, et donc, leurs noms aussi. Chacune des versions remplissent une tache bien définie, il faut précisément connaitre leurs ruptures et domaines d’applications.
Les manilles, comme les maillons rapides servent aussi comme connecteurs pour une utilisation statique. Toujours très résistants, elles servent dans plusieurs configurations, mais la plus connue est la triangulation. Évidement, la famille des manilles est encore une fois très variée!
Objet créé spécialement pour la Slackline, il n’a pas de nom bien défini. Nous pourrions l’appeler simplement « bloqueur de sangle », mais Banana est resté dans le jargon. Bref, ce dernier sert donc à bloquer la sangle sans en diminuer la résistance. Il permet aussi de faciliter l’installation en permettant de ravaler le mou de la sangle.
Les anneaux ne sont pas des connecteurs (objet pouvant s’ouvrir ou se fermer) mais ont pourtant leurs place ici car nous les utilisons comme tel! L’utilisation la plus fréquente est l’attache du Leach sur une Highline. Les résistances sont au choix, et permettent de tout faire pour les autres idées d’utilisations (lien d’une Spaceline par exemple).
Comme pour les anneaux, ce n’est pas un connecteur, mais elles nous servent comme lien entre la ligne et les ancrages dans une triangulation, ou pour encercler les arbres. Évidement, d’autres utilisations existent. Elles sont constituées de millions de fibres fourrées dans une gaine de protection. Elles sont donc très robustes et très résistantes!
Les boucles cousues sont une version light des élingues, elles nous servent dans trop d’utilisations diverses pour pouvoir les nommer. Sinon, ce ne sont juste que des sangles cousues en anneaux pour faire simple.
Politique et risques
Cet onglet est là pour essayer de vous sensibiliser sur le fait que vous pratiquez un sport de montagne, que vous n’êtes pas seul, et que vos actions ne sont jamais sans conséquences!
Un accident est vite arrivé, il est très simple de l’éviter… Mais pour cela, il faut savoir faire preuve d’humilité, savoir s’écouter, et écouter les autres.
De même, la Réunion est très atypique seulement lorsque que l’on commence à la connaitre de l’intérieur. Nous détenons des records de pluviométrie, nous avons des cirques uniques au monde, et une flore très fragile! Il est important de respecter quelques règles de bonne conduite.
Le but de la Slackline n’est pas de jouer au plus beau, au plus fort, pour impressionner les « minettes »… Il faut pratiquer ce sport pour le plaisir du sport seulement. Soyez humble face à la nature, c’est elle qui mènera le jeu dans toutes les circonstances.
Vous rencontrerez toujours des slackeurs plus débutants ou plus avertis, que ce soit l’un ou l’autre, écoutez leurs conseils ou donnez en si besoin. Les sports de montagnes sont un partage, donc soyez digne de le pratiquer.
Il vaut mieux passer pour un débutant et revenir en vie d’une sortie Highline engagée, que se taire, et partir avec un copain débutant sans réels connaissances et, dans le meilleur de cas, finir par appeler le 930 930 (PGHM).
N’oubliez pas que vous pratiquez un sport en pleine nature, et cela comporte toujours un risque! Soyez préventif, à l’écoute des autres, et patient.
Vous rencontrerez toujours des slackeurs plus débutants ou plus avertis, que ce soit l’un ou l’autre, écoutez leurs conseils ou donnez en si besoin. Les sports de montagnes sont un partage, donc soyez digne de le pratiquer.
Il vaut mieux passer pour un débutant et revenir en vie d’une sortie Highline engagée, que se taire, et partir avec un copain débutant sans réels connaissances et, dans le meilleur de cas, finir par appeler le 930 930 (PGHM).
N’oubliez pas que vous pratiquez un sport en pleine nature, et cela comporte toujours un risque! Soyez préventif, à l’écoute des autres, et patient.
Assurez-vous que votre slackline soit bien visible et qu’elle ne traverse aucun sentiers ni de pistes cyclables. Si c’est le cas, elle doit être à une hauteur supérieur de 2m. et vous devrez toujours avoir un œil ouvert lorsque vous la traverserez. Il est quand même conseillé de choisir des terrains vagues ou des lignes recensées.
Utilisez, dès que vous le pouvez, des bandes de tissu colorés ou des cônes pour marquer votre ligne afin d’éviter qu’un piéton, cycliste n’entre en contact avec celle-ci et ne se blesse (vous serez responsable et attaquable).
Utilisez, dès que vous le pouvez, des bandes de tissu colorés ou des cônes pour marquer votre ligne afin d’éviter qu’un piéton, cycliste n’entre en contact avec celle-ci et ne se blesse (vous serez responsable et attaquable).
Que vous fassiez tout pour éviter les conflits n’y changera rien… Vous tomberez toujours sur un mec qui s’est levé du pied gauche (ou sur une femme qui a passée une mauvaise nuit). Si cela arrive, tempérez la situation, soyez psychologue, caressez le/la dans le sens du poil, et si cela ne change rien, partez…
Il n’est en aucun cas ici de s’écraser, mais d’éviter des conflits inutiles, de faire appel à sa matière grise plutôt que de redevenir une bête.
Il n’est en aucun cas ici de s’écraser, mais d’éviter des conflits inutiles, de faire appel à sa matière grise plutôt que de redevenir une bête.
De manière général, pour diminuer les risques et éviter les accidents, la solution la plus simple est bien évidement d’être formé, d’être propre dans ses installations, et de ne jamais sauter les étapes!
Installez votre Slackline sur des arbres en bonne santé possédants un diamètre qui se prête à votre projet. Évitez les arbres à écorce molle ou fragile ou d’autres types d’ancrages inadéquats comme des lampadaires. Il est d’usage de toujours protéger l’écorce des arbres en plaçant un rembourrage suffisamment épais entre votre sangle et l’arbre, mais cela est inutile pour les cocotiers.
Même si les topos existent, jetez toujours un petit coup d’œil sur les ancrages, le milieu est très corrosif, et c’est aussi à vous de vérifier un équipement.
Il faut toujours contre assurer (backuper) ses lignes pour éviter le pire si quelque chose lâche.
Ne jamais finir sur un doute! Si vous doutez, c’est que votre instinct vous rappel à l’ordre, suivez le.
Pour éviter les problèmes, il suffit de slacker avec des personnes confirmées, ou d’aller se former dans un Club.
Installez votre Slackline sur des arbres en bonne santé possédants un diamètre qui se prête à votre projet. Évitez les arbres à écorce molle ou fragile ou d’autres types d’ancrages inadéquats comme des lampadaires. Il est d’usage de toujours protéger l’écorce des arbres en plaçant un rembourrage suffisamment épais entre votre sangle et l’arbre, mais cela est inutile pour les cocotiers.
Même si les topos existent, jetez toujours un petit coup d’œil sur les ancrages, le milieu est très corrosif, et c’est aussi à vous de vérifier un équipement.
Il faut toujours contre assurer (backuper) ses lignes pour éviter le pire si quelque chose lâche.
Ne jamais finir sur un doute! Si vous doutez, c’est que votre instinct vous rappel à l’ordre, suivez le.
Pour éviter les problèmes, il suffit de slacker avec des personnes confirmées, ou d’aller se former dans un Club.
Le Parc est très présent sur Lîle. Nous avons une grande chance de pouvoir évoluer dans l’enceinte du parc, nous somme le seul département dans cette position.
Faisons en sorte que cela continu!
Respectez toujours les lieux que vous fréquentez en évitant de détruire ou de polluer l’environnement. Rappelez-vous que la réputation de la slackline et de ses pratiquants est avant tout entre vos mains.
Faisons en sorte que cela continu!
Respectez toujours les lieux que vous fréquentez en évitant de détruire ou de polluer l’environnement. Rappelez-vous que la réputation de la slackline et de ses pratiquants est avant tout entre vos mains.
Soyez respectueux et ne sabotez pas tout le travail de confiance que nous essayons de mettre en place svp. C’est toute la communauté qui en souffrirait.
Pratiquer la Slackline à la Réunion, Légal ou pas ?
La slackline est tolérée presque partout mais il est bon de savoir que le règlement municipal suivant existe:
« Il est interdit d’utiliser le mobilier urbain à une autre fin que celle à laquelle il est destiné, de le détériorer ou d’y apporter quelque modification que ce soit. 99-102, a. 20. »
Afin de garder la pratique de slackline acceptée, car vous savez que notre « démocratie » est très tolérante, soyez: préventifs, soigneux, respectueux, tolérants, protecteurs, et aux faits de là où vous mettez les pieds.
La slackline est tolérée presque partout mais il est bon de savoir que le règlement municipal suivant existe:
« Il est interdit d’utiliser le mobilier urbain à une autre fin que celle à laquelle il est destiné, de le détériorer ou d’y apporter quelque modification que ce soit. 99-102, a. 20. »
Afin de garder la pratique de slackline acceptée, car vous savez que notre « démocratie » est très tolérante, soyez: préventifs, soigneux, respectueux, tolérants, protecteurs, et aux faits de là où vous mettez les pieds.
